Test ADN : fin août, le corps de la journaliste suédoise Kim Wall, était retrouvé démembré dans une baie près de Copenhague. L’enquête, qui continue de progresser, révèle une tournure de plus en plus macabre. Elle serait morte après avoir été mutilée par le supposé meurtrier, l’ingénieur Peter Madsen.
Kim Wall, journaliste de 30 ans, part faire un reportage sur le Nautilus, le sous marin artisanal le plus grand du monde (il mesure 18 mètres). Peter, le créateur du Nautilus et la journaliste partent de Copenhague mais elle ne reviendra jamais. Son petit ami alertera la police pour signaler sa disparition. C’est alors que l’enquête s’ouvre. La police retrouve le Nautilus le lendemain à 10h au sud de la capitale danoise. Peter est secouru mais le sous marin coule soudainement. Aucune trace de la journaliste. Il expliquera à la police avoir déposée la jeune femme après le reportage.
La police découvrira que le Nautilus a été coulé intentionnellement. Le 21 août, le corps démembré de Kim sera retrouvé au sud de la capitale danoise. L’ingénieur a donc torturé, tué et démembré Kim avant de jeter son corps par dessus bord. Un test ADN a été effectué par la police sur les ongles, le visage et le coup du meurtrier présumé. Ce test ADN révèle qu’il y a des traces de l’ADN de Kim. Une histoire sordide.
Mardi dernier, le parquet danois en charge de cette affaire annonce avoir trouvé des vidéos de torture de femmes dans le disque dur de Peter Madsen. L’hypothèse est la suivante : Peter a tué et torturé la jeune femme alors qu’elle était partie en reportage avec lui. Il est donc inculpé de meurtre et d’atteinte à l’intégrité d’un cadavre. Rappelons que son corps a été retrouvé démembré. L’individu sera jugé très prochainement mais tous les indices portent à croire qu’il est coupable.