Un test ADN permet d’innocenter définitivement Mohamed B. Il y a quelques mois, ce marocain habitant aux Pays Bas avait été arrêté et inculpé pour un cambriolage. Les enquêteurs avaient retrouvé sur place une preuve irréfutable : une trace de sang dans une boite à bijoux. Le voleur avait probablement dû se blesser en volant les bijoux. Un test ADN avait été effectué et il s’agissait bien du sang du coupable présumé. Mais pas tout à fait. On revient sur cette affaire et on vous explique tout.

Mohamed B. est donc inculpé. Le test ADN révèle qu’il s’agit bien de l’ADN de Mohamed B. Il n’y a donc aucun doute possible. Sauf que son avocat explique que son client est la victime d’une usurpation d’identité depuis plusieurs années, dossier complet à l’appui. Le voleur, qui a usurpé l’identité de son client, a probablement été arrêté par la police, et un prélèvement ADN a été fait. Sauf que le voleur a été fiché sous le nom de Mohamed B. ! Voilà l’erreur. Le sang retrouvé sur les lieux du cambriolage correspond donc à l’ADN de l’usurpateur d’identité et non pas à Mohamed B.

Le tribunal a donc procédé à une contre expertise. Le second test ADN a permis d’innocenter de manière définitive Mohamed B. L’ADN prélevé sur les lieux du cambriolage ne concorde pas avec son ADN prélevé lors de la seconde analyse. Un cas unique en son genre. Quand les scientifiques et les enquêteurs ne jurent que par le test ADN, il faut désormais se méfier. C’est une analyse fiable et certaine, à condition qu’il n’y ait pas usurpation d’identité. Une affaire qui aurait pu viré au cauchemar pour Mohamed B. Il n’est pas rare de condamner des innocents, plusieurs cas ont déjà été relevés par le passé. Dans tous les cas Mohamed B. est aujourd’hui totalement libre.

Source : http://www.dhnet.be/regions/brabant/jodoigne-son-adn-avait-ete-usurpe-5942fcfacd70d27800a54f4e