Test ADN : des centaines d’israéliens ont manifesté, le 25 septembre 2017, pour la reconnaissance gouvernementale de l’affaire des enfants yéménites. On revient sur cette affaire datant de 1950.

Depuis les années 50, plus de 1000 familles se sont plaintes de la disparition d’un enfant. Il s’agit des immigrants du Yémen, des Balkans, d’Afrique du Nord ou encore d’autres pays du Moyen Orient. A chaque fois, c’est le même scénario : l’enfant est enlevé dans un hôpital israélien. Les familles soupçonnent des placement adoptif au sein même du pays voire à l’étranger. Une histoire commune à de nombreuses familles.

Plusieurs commissions publiques ont pris en charge le dossier à des moments différents et la conclusion reste la même : ces enfants sont, en fait, morts. Il n’y a eu ni enlèvement ni placement adoptif. Elles expliquent la disparition des enfants par le décès et les familles n’ont pas eu accès au corps de leur enfant. Mais l’affaire comporte plusieurs grosses anomalies. Par exemple : des enfants adoptés ont effectué un test ADN qui prouve qu’ils sont bien les enfants de familles plaignantes, à qui on a dit que leur enfant était probablement mort ! Pourtant un test ADN est une source scientifique fiable, on devrait vraiment remettre en question la version des différentes commissions publiques. Autre incohérence : les certificats de décès ne sont pas conformes, certains enfants disparus ont reçu une convocation au service militaire pour leur 18 ans. Mais ils sont censés être morts et pas adoptés !

Les familles des enfants disparus rejettent les conclusions des différentes enquêtes publiques et continuent à demander au gouvernement d’autres recherches. Une autre possibilité serait de demander à ouvrir les tombes des enfants morts et de faire un test ADN pour confirmer leur identité. Cette affaire est loin d’être terminée, elle soulève de nombreuses incohérences et les familles des enfants disparus ne sont pas prêtes d’abandonner. Leur combat continue.