Test ADN : cette ONG a du saisir la Cour européenne des droits de l’homme car l’Espagne a refusé qu’une clandestine voit son enfant.
C’est l’histoire de Bahoumou Totopa, qui traverse clandestinement la Méditerranée pour arriver jusqu’en Espagne. Là, elle est hébergée dans un centre d’accueil pour migrants. Son fils de 4 ans avait effectué la même traversée quelques semaines auparavant avec sa tante. Ils sont arrivés dans une autre région d’Espagne, ils n’étaient donc pas au même endroit. La maman de 33 ans demande donc à entrer en contact avec son fils mais les autorités refuse catégoriquement. Elles demandent à Bahoumou Totopa de fournir des documents prouvant sa maternité ou de réaliser un test ADN. Mais le test ADN est une procédure longue, elle a été coupé de tout lien avec son enfant pendant 7 mois, une attenter interminable. Elle effectue le test ADN et attend les résultats.
Entre temps, c’est l’ONG Women’s Link qui décide de saisir la Cour européenne des droits de l’homme. En effet, cette mère de famille a le droit de voir son enfant, de manière provisoire, en attendant le résultat du test ADN. Ce n’est pas la première fois que Madrid se faire rappeler à l’ordre de la sorte. Bref, le test ADN confirme enfin que Bahoumou Totopa est bien la mère biologique du petit Abdurrahmane. Après 7 mois, la maman et son enfant ont enfin pu se retrouver. C’est le bonheur, son fils lui a tellement manqué, elle redoutait les retrouvailles en pensant qu’il ne se souviendrait plus d’elle. Mais il n’en est rien, le petit garçon était très heureux de retrouver sa maman, après une si longue attente. Même un coup de fil a été refusé, ils ont vraiment été coupé pendant 7 mois. Selon les Nations Unies, plus de 1600 enfants syriens pour la plupart sont arrivés en Espagne de manière clandestine en 2016.