Test ADN : régulièrement Madrid est rappelé à l’ordre par la Cour européenne des droits de l’homme car elle ne respecte pas la loi vis à vis des migrants.

C’est l’histoire de cette ivoirienne d’une trentaine d’année partie sur une embarcation de fortune rejoindre les côtes espagnoles. Dans son pays, elle n’a rien : ni biens matériels ni espoir. Aucun avenir n’est possible ici. Elle préfère tout quitter dans l’espoir d’une vie meilleure. Elle a conscience des risques rien que pour la traversée, de nombreux africains sont morts noyés. Elle est désespérée comme beaucoup de ses compatriotes, elle se lance dans cette aventure folle. Son fils de 4 ans a déjà fait le voyage le mois dernier avec sa tante, ils sont arrivés sains et saufs à destination, elle est soulagée. Si jamais il lui arrive quelques chose, sa sœur pourra prendre soin de son fils. Là bas, il pourra manger à sa faim et dormir sous un toit convenable.

Elle embarque donc sur ce bateau de fortune et arrive sur les côtes espagnoles après un long périple. Là, elle essaie d’avoir des nouvelles de son fils mais l’état espagnol refuse. Elle doit prouver qu’elle est la mère de l’enfant en question par des documents ou un test ADN. Sans cela, il n’y aura aucune communication, même pas un coup de téléphone. La migrante ne sait plus quoi faire, elle doit retrouver son enfant. Pendant plusieurs mois, elle va se battre. Son affaire fait la une des médias et la Cour européenne des droits de l’homme met en garde Madrid : cette femme a le droit de voir son enfant de manière provisoire, en attendant le résultat du test ADN. Ce n’est pas la première fois que l’Espagne est rappelé à l’ordre au sujet de migrants. Le test ADN a été effectué et il s’est avéré positif, elle a pu revoir son fils après 7 mois.

Source : http://geopolis.francetvinfo.fr/espagne-une-migrante-ivoirienne-separee-de-son-fils-de-4-ans-pendant-7-mois-168307