Test ADN : l’affaire Maëlys avancera-t-elle grâce aux traces ADN retrouvées ? Depuis la disparation de la fillette, un suspect a été interpellé. La police a retrouvé des traces de l’ADN de Maëlys dans son véhicule. Mais cette affaire n’est pas pour autant résolue. On laisse notre ADN là où nous passons, donc un peu partout. On va définir clairement ce qu’est l’ADN et on va démontrer qu’il est à utiliser avec précaution dans toutes les affaires policières.

Catherine Bourgain est généticienne. Elle explique qu’il faut se montrer prudent avec l’ADN. On en laisse un peu partout, à notre insu. Pourtant le test ADN permet de résoudre de nombreuses affaires policières, c’est donc un éléments primordial dans les enquêtes. ADN = acide désoxyribonucléique, ces trois lettres sont devenues incontournables de nos jours. Cette molécule, invisible à l’oeil nu, est dans tous nos tissus du corps humains : transpiration, sous nos ongles etc…C’est ce qui fait notre identité, nous sommes tous uniques.

C’est en 1987 que les enquêteurs ont utilisé un test ADN pour la première fois, pour confondre un violeur et un tueur en série. Depuis, c’est une technique utilisée de manière très régulière. De manière générale, on obtient des preuves infaillibles de manière rapide. Mais l’ADN a aussi ses limites : par exemple sa volatilité. Catherine Bourgain étaille son propos :  »Si par exemple, je vous sers la main et qu’ensuite je pose ma main sur le visage de quelqu’un, on y retrouvera mon ADN mais également le vôtre, sans que vous ne soyez jamais rentré en contact avec cette personne ». L’erreur judiciaire est donc possible. Il est vrai que de nombreuses erreurs judiciaires ont déjà été vues par le passé. La généticienne conclut donc ainsi :  »il faut donc relativiser son rôle dans la recherche de la vérité ».

Il y a 30 ans, on découvrait vraiment l’ADN, qu’en sera-t-il dans les prochaines décennies ?

Source : http://www.lci.fr/faits-divers/disparition-maelys-l-adn-n-est-pas-une-preuve-infaillible-2063513.html