Test ADN: pendant longtemps, la seule méthode pour avoir des informations sur la santé du fœtus était l’amniocentèse. Aujourd’hui, grâce à la méthode de l’ADN circulant, une prise de sang suffit. Explications.

Une femme enceinte souhaite tout naturellement savoir si le bébé est en bonne santé. A partir de la 8e semaine de grossesse, l’ADN du bébé peut être détecté dans le sang maternel. Ainsi, il faut extraire une petite partie de cet ADN pour connaitre l’état de santé du bébé. C’est le cas pour dépister la trisomie 21 par exemple. Dans ce cas précis, seules les femmes représentant un risque élevé de trisomie 21 devaient se soumettre à une amniocentèse. Cette méthode invasive consistant à insérer une longue aiguille pour en retirer quelques gouttes était très risquée puisqu’elle peut entrainer une fausse couche. Il n’y avait pas vraiment le choix. Depuis peu, une nouvelle méthode a été développé grâce à l’ADN circulant.

Un nouveau test ADN a été mis en place : à partir d’une simple prise de sang, les mêmes analyses sont possibles. Ce nouveau test ADN est donc non invasif, il ne présente aucun danger. L’ADN foetal peut désormais être analysé sans conséquence. Ce nouveau test ADN a déjà été mis en place dans les hôpitaux pour déceler la trisomie 21. Il n’est pas encore remboursé par la sécurité sociale mais il sera prochainement, il coûte 400 euros environ. On peut désormais tout savoir sur le bébé avant sa naissance. Il faudra être attentif aux dérives de cette nouvelle technologie, comme partout certains son mal intentionnés.

Cette nouvelle technologie de l’ADN circulant a été reprise dans d’autres domaines médicaux, notamment pour détecter le cancer et éviter les récidives. Plusieurs études sont en cours à l’heure actuelle et semblent très prometteuses. L’ADN circulant a un bel avenir devant lui.

Source : http://www.larecherche.fr/g%C3%A9n%C3%A9tique/d%C3%A9pistage-pr%C3%A9natal-la-promesse-de-ladn-circulant