Test ADN : les chercheurs estiment à 2% environ la proportion de l’ADN néandertalien chez les européens. Ce test ADN révèle également les bons et mauvais côtés de cet héritage. On vous dit tout sur le sujet.
Des chercheurs se sont intéressés à l’apport génétique de l’homme de Neandertal sur notre patrimoine génétique. Ce test ADN expose les avantages et les inconvénients de cet héritage. Il faut donc se pencher sur les croisements qui ont eu lieu entre nos ancêtres homo sapiens et néandertaliens. L’homo sapiens a évolué en Afrique il y a plus de 300 000 ans. Ensuite, il a migré dans plusieurs parties du monde à des dates encore floues (les spécialistes ne se mettent pas d’accord). Au moment de la rencontre entre les deux espèces, on sait que les relations n’ont pas été platoniques, il y a eu échange de salive mis en évidence par une étude sur leur plaque dentaire. Les rapports se sont développés et le croisement a eu lieu.
La plus forte proportion d’ADN néandertalien se trouve en Europe et au Moyen Orient (endroits où il était longtemps installé). Il y a quelques années, cette proportion était estimée entre 1.5% et 2.1% de nos gènes. Aujourd’hui, l’estimation augmente : entre 1.8 et 2.6%. Ce génome comporte des bonnes ou mauvaises surprises : mauvais cholestérol, arthrite ou encore schizophrénie. Voila les risques apportés par notre héritage génétique. Le test ADN met en évidence ces risques de maladies présents dans notre génome issu de l’homme de Neandertal.
D’autres études menées simultanément s’intéressent à un autre aspect du gène : la couleur de peau. Michael Dannemann et Janet Kelso ont mené cette analyse, leurs travaux ont fait l’objet d’une parution dans la revue American Journal of Human Genetics. Le bilan est mitigé, en effet la contribution serait plutôt neutre et n’a donc pas eu de rôle déterminant la couleur de peau.