Test ADN : cette petite équipe de militants se bat contre les pesticides et autres produits nocifs pour notre santé. Ils sont poursuivis en justice. Explications.
En 2015, ils tentent de lutter contre le glyphosate, un pesticide présent en trop grande quantité. Ce pesticide est cancérigène, cela a été prouvé dès les années 2000 par plusieurs spécialistes en la matière. Pourtant, le taux de glyphosate utilisé est bien supérieur à la norme recommandée. Aucune autorité ne semble réagir. C’est ainsi que les Faucheurs volontaires ont pénétré dans 7 grandes surfaces à Quimperlé et à Lorient et on retiré des rayons plusieurs produits contenant ce pesticide. Ils ont déposé ces produits sur une bâche et les ont peints. Selon eux, tout le monde ferme les yeux sur les risques encourus. Notre santé est en péril, la preuve, certains d’entre eux ont effectué une analyse urinaire qui contrôle le taux de glyphosate. Le verdit est sans appel : pour Yves Le Dévic, militant qui mange bio et est végétarien depuis des années, son taux est de 2.09. Il déclare : « 2,09, comme 2,09 nanogrammes de glyphosate par millilitre d’urine. Avec 22 autres faucheurs, nous avons fait le test en septembre, sous contrôle d’huissier, à Trémargat, dans les Côtes-d’Armor ». Il faut savoir que le maximum autorisé est de 0.075. On en est très loin. Imaginez le taux des personnes ne contrôlant pas ce qu’elles mangent.
Ces chiffres sont affolants. Il ne faut donc pas s’étonner si le nombre de cancer explose depuis des décennies. Yves le Dévic a été convoqué à la gendarmerie pour se soumettre à un test ADN. Il a refusé de faire ce test ADN, il encourt un an de prison et jusqu’à 15 000 euros d’amende. Il n’a rien d’un criminel, il dénonce simplement une réalité effrayante. On préfère les profits des grandes multinationales à la santé des gens, c’est malheureux.