C’est grâce à un test ADN que Jean-Marie Giorgetti a enfin eu la preuve, des dizaines d’années plus tard, que cet homme était bien son père biologique. Il porte son nom paternel avec une grande fierté aujourd’hui, on vous raconte l’histoire peu banale de Jean-Marie Giorgetti.

Souvenez-vous, il y a quelques jours, plusieurs combattants fusillés pendant la guerre avaient été retrouvés dans les bois de Reulle, près de Toulouse. L’un deux a été identifié comme étant un lieutenant des Forces françaises libres, du nom de Jean-Marie Giorgetti. Un test ADN a été effectué pour confirmer l’identité du défunt. Mais cette identification n’a pas simplement servi à rendre hommage à ce combattant, elle a également permis de changer la vie de Jean-Marie. Il n’a jamais connu son père, mort pendant la guerre. Sa mère décède très jeune d’une leucémie et décide de confier la garde de son fils à sa grande mère maternelle. Sa mère laissera des lettres à la grand-mère pour pouvoir léguer quelque chose à son enfant.

En grandissant, Jean-Marie se pose des questions relatives à son identité, à son nom. On lui donne le nom de sa grand mère parce qu’il a toujours vécu avec elle. En réalité, c’est à l’âge de 9 ans que sa mère décède et c’est à ce moment là qu’il part vivre chez sa grand-mère. Pendant toutes ces années, elle gardera précieusement les lettres de la mère de Jean-Marie pour les lui montrer un jour, quand il sera plus âgé. Le test ADN qui prouve que ce soldat fusillé est bien son père biologique est une vraie révélation pour lui. Enfin, il sait qui est son père et il va pouvoir modifier les documents administratifs dans ce sens. Les lettres de sa mère ne sont désormais plus les seules preuves. Il sait, désormais, avec certitude qui est son véritable père. L’hommage rendu au soldat samedi dernier a été plus qu’émouvant, surtout pour son fils.

Source : https://www.corsematin.com/article/article/les-giorgetti-ou-lincroyable-histoire-dune-filiation