Test ADN : le gouverneur du Missouri annule l’exécution d’un détenu 4 heures avant l’heure prévue. Eric Greitens est le gouverneur de l’état américain du Missouri. Mardi dernier, il a suspendu in extremis l’exécution d’un condamné à mort. Pourquoi une telle décision, si soudaine ? Il a pris cette décision car la défense a apporté des preuves fournies par un test ADN : les empruntes relevées sur l’arme du crime n’appartiennent pas au condamné à mort. On revient sur cette erreur judiciaire.
Le condamné à mort est un homme noir de 48 ans qui a été jugé coupable du meurtre d’une femme en 2001, tuée après avoir reçu 48 coups de poignards en 1998. C’est sur le témoignages de deux personnes que le jugement a été rendu. Depuis le début, l’individu condamné à la peine capitale clame haut et fort son innocence, de même pour ses avocats qui dénonce une erreur judiciaire. Pourtant, depuis toutes ces années, rien n’a été fait.
C’est ainsi que les avocats du condamné à mort jouent leur dernière carte, basée sur un test ADN effectué l’an dernier. Le test ADN révèle en effet que les traces se trouvant sur l’arme du crime ne correspondent pas à l’ADN du détenu ! Face a une telle preuve irréfutable, le gouverneur du Missouri décide in extremis d’annuler la mise à mort, 4 heures avant !
Ce n’est pas la première fois qu’une erreur judiciaire de ce genre a lieu. Pourtant, les avocats du condamné avaient souligné le fait que les deux témoignages n’avaient aucune valeur, en prenant compte du passé douteux des témoins. Le cas de cet homme sera donc rapidement revu. Une commission d’enquête va être définie dans les plus brefs délais pour ré-examiner cette affaire, cette fois-ci en tenant compte des résultats probants du test ADN. Affaire à suivre…