Test ADN : une mère de famille accuse le directeur d’une crèche d’avoir violé son fils de 3 ans, Yahya. Un test ADN a été effectué et il n’implique pas le principal intéressé. Mais l’affaire ne s’arrête pas là. En effet, la mère du garçon continue son combat et le fait savoir. Retour sur ce fait divers marocain qui fait parler dans tout le pays et même au delà des frontières.
Yahya est un petit garçon âgé de 3 ans. Sa mère travaillant, elle le place en crèche tous les jours de la semaine. La famille habite la ville de Tanger, au Maroc. Tout se passe bien jusqu’au jour où elle remarque des traces rouges au niveau des fesses de son fils. Ces marques l’interpellent. L’histoire ne dit pas si c’est le seul indice qui a conduit la mère de famille à soupçonner un viol. Dans tous les cas, les rougeurs semblent alerter la maman. C’était en décembre 2016. Elle accuse alors le directeur de la crèche d’avoir abusé de son fils de 3 ans.
L’affaire est prise au sérieux : un test ADN est immédiatement effectué ainsi qu’une expertise médicale. C’est la police scientifique de Casablanca qui a réalisé ces tests. Le test ADN n’a rien révélé de suspect. L‘ADN du directeur de crèche n’a pas été retrouvé. Donc à priori pas de viol. La police en charge de l’enquête a donc rendu ses conclusions : le suspect n’a pas commis de viol sur le petit garçon. Un procès s’est ouvert à Tanger, et le verdict est clair et net : il n’y a pas eu de viol. Mais la maman conteste le jugement rendu par le tribunal. Elle appelle au roi lui-même pour rendre justice à son fils. Elle a posté une vidéo sur les réseaux sociaux il y a quelques jours pour parler de tout cela.