Test ADN : suite à l’attaque des loups, les éleveurs réagissent et prennent la parole.
Depuis toujours, le bétail se fait attaquer. Mais depuis 2015, le nombre d’attaques a augmenté. Officiellement, dans la région du Larzac par exemple, un seul loup a été recensé. Les éleveurs, convaincus qu’il y a plus de loups dans la région ont décidé de pratiquer un test ADN. Chaque test ADN a été financé par leurs soins, ils veulent comprendre ce qu’il se passe. Ils reprochent, en outre, au gouvernement son manque d’implication et de transparence. Pour apporter des preuves, ils sont prêts à investiguer eux-mêmes et à mettre la pain à la poche.
Le test ADN a révélé qu’il n’y a pas un loup dans la région du Larzac mais 5 ! Le test ADN a été effectué sur les troupeaux attaqués et dévorés. Les analyses génétiques ont recensé 5 ADN de loups différents. Si on rapporte ce chiffre à un plan national, on atteindrait le chiffre record et effrayant de 40 loups, ce qui est très loin des chiffres ministériels.
Autre point : le test ADN a permis de classifier ces loups comme étant hybrides et non purs. Par hybride on entend croisement chien/loup. Cela signifie que ces loups ne font pas partie d’une espèce protégée, l’état doit donc procéder à leur évacuation dans les plus brefs délais. Cette première contre attaque de la part des éleveurs fera probablement bouger l’état. En attendant, aucun loup hybride n’a été évacué et les attaques contre les troupeaux continuent. Que faut-il faire pour que l’état agisse ? Il faudrait que le gouvernement fasse des tests ADN lui-même et constate les faits. Les spécialistes ne sont pas d’accord sur le nombre de loups présents sur le territoire. Dans ce contexte, le mieux reste le test ADN pour obtenir une information fiable et non discutable.