Test ADN : le président américain s’est rendu à Tokyo lundi 6 novembre pour rencontrer les familles des victimes, enlevées par la Corée du Nord entre 1970 et 1980.
Dans les années 70, la Corée du Nord a enlevé plusieurs ressortissants japonais. Les victimes étaient des jeunes, des hommes ou des femmes, qui ont fait l’objet de disparitions étranges. Pour la plupart, il étaient près du front de mer au moment de leur disparition. Un sous-marin espion a rôdé sur les côtes japonaises pendant plusieurs mois, à cette époque. La pression internationale a poussé le Corée à reconnaitre 13 enlèvements. Selon les autorités japonaises, il y en a au moins 18. C’est ainsi qu’en 2002, la Corée avoue 13 enlèvements japonais. Un mois après, 5 d’entre eux rentraient chez eux. Les autres sont morts en Corée, mais aucune preuve n’a été apportée pour prouver ces dires.
Un cas en particulier attire l’attention, c’est celui d’une fillette de 13 ans, enlevée alors qu’elle rentrait de l’école. Cette petite fille est devenu un symbole fort au Japon. Sa mère a pu rencontrer Donald Trump, lundi dernier. La Corée a confirmé la mort de la fillette et a renvoyé des cendres en guise de preuve. Sauf que le Japon a effectué un test ADN à partir des cendres et le test ADN a conclu que ces restes n’étaient pas ceux de l’adolescente. A priori, il y aurait 800 disparitions qui pourraient avoir un rapport avec la Corée du Nord. Une différence énorme avec les chiffres avancés par la Corée.
Donald Trump s’est rendu à Tokyo lundi dernier pour rencontrer les familles des disparus. Il a fait une promesse : les aider à retrouver leur proche disparu. On sait que les tensions sont vives entre les États-Unis et la Corée du Nord en ce moment mais pourquoi ne pas tenter une ouverture là dessus ? La réponse de la Corée ne tardera pas à arriver.