Test ADN : des chercheurs australiens ont prouvé qu’il y avait un lien important entre papillomavirus et risque de donner naissance à un bébé de faible poids. Ces résultats soulèvent à nouveau le débat sur la vaccination contre le HPV. Selon le docteur Ford, un test ADN sera bientôt possible pour détecter le papillomavirus. Il sera possible de réaliser ce test ADN tranquillement chez soi. Une vraie révolution dans le domaine médical, sachant que beaucoup de personnes ne se font pas vacciner et évitent les frottis (car pas très agréables).

Les chercheurs ont démontré qu’une femme atteinte du HPV avant de donner naissance à un bébé est plus susceptible de donner naissance à un bébé en sous poids ou un prématuré. En réalité, cela présente un risque de 20% d’accoucher d’un nourrisson prématuré et un risque de 50% de donner naissance à un bébé de faible poids (par faible poids on entend moins de 1.5 kilo). Un nourrisson en sous poids signifie chance de survie moins importante. Les chercheurs ont également prouvé ces bébés présenteront d’autres anomalies, plus tard dans leur vie : par exemple une probabilité d’avoir un diabète àla l’âge adulte plus importante que la normale, des troubles du langage ou encore un vieillissement prématuré. Il faut savoir que le HPV peut entrainer le cancer du col de l’utérus, c’est donc un virus à traiter au sérieux.

Malheureusement, très peu d’adolescents se font vacciner contre le papillomavirus. Quand on connait les conséquences possibles de ce virus, il est important de continuer à sensibiliser le public à ce sujet. Les meilleurs des moyens pour prévenir sont le vaccin et le frottis, même si ce dernier n’est pas très apprécié par les femmes, il est nécessaire. Lorsque le test ADN de détection du HPV sera disponible pour le grand public, les choses pourront enfin changer.

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2017/09/27/2653932-hpv-femmes-porteuses-plus-susceptibles-donner-naissance-bebes-faible-poids.html#bloc_commentaires