Le Test ADN prédictif de maladies est de plus en plus utilisé chez les particuliers comme dans les centres hospitaliers. Il permet de définir un pourcentage moyen de risque de contracter telle ou telle maladie. Plusieurs centaines de maladies (génétiques ou non) sont répertoriées. La question éthique de pose alors : jusqu’où peut-on aller ? Quelle est la limite du procédé ? On tente de répondre à toutes ces questions.

Si on détecte un risque de maladie, on peut alors adapter sa manière de manger, faire plus de sport, changer d’environnement ou changer de traitement médicamenteux. Pour les personnes ayant des membres de leur famille atteints de maladies, le risque est plus élevé avec en cause la génétique. Pour les autres, c’est possible de faire ce type de test ADN même sans présenter aucun facteur de risque. La limite du test ADN réside dans le fait qu’il s’agit là d’une moyenne. Par exemple, s’il y a 50% de chances de contracter un cancer du sein, faut-il faire une ablation du sein en question avant même d’avoir la maladie ?

C’est le cas d’Angelina Jolie qui a subi une ablation des ovaires et des trompes de Fallope en 2015, en prévention d’un éventuel cancer. Quelques mois plus tôt, elle avait effectué un test ADN qui avait révélé un risque de contracter un cancer ovarien. Faut-il subir un traitement lourd comme celui-ci simplement en prévention ? La question se pose. En effet, si le risque est accru il s’avère nécessaire d’agir. Mais que se passe-t-il dans le cas d’un risque inférieur à 50% ? Les traitements lourds ne sont pas sans conséquences. Mais cela dépendra de l’état d’esprit de chacun.

Cela laisse imaginer quel pourrait être l’avenir avec de telles avancées technologiques en matière de génome. Le test ADN prédictif tend à se répandre rapidement un peu partout dans le monde, d’ici une décennie il sera pratique courante.

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