Test ADN : c’est l’histoire de deux anciennes figures importantes du banditisme français. Mohamed Amimer 58 ans et son co-équipier Patrick Musset 70 ans. Par le passé, ils ont braqué plusieurs banques. 23 ans après leur plus grand casse, un test ADN est effectué et on retrouve leur trace !

Le 19 juillet 1994, 3,2 millions d’euros sont volées dans l’agence de la banque Inchauspé rue Saint-Augustin à Paris. Un homme est séquestré par les braqueurs. Des mégots de cigarettes jetés par les ravisseurs sont retrouvés près des coffres, à l’intérieur de la banque. Un test ADN est immédiatement fait pour déceler l’identité des braqueurs. A l’époque le test ADN n’était pas aussi efficace, les scientifiques chargés des tests n’arrivent pas à obtenir de résultat. Pas de preuve, pas d’inculpation. Le dossier est donc classé sans suite, faute de preuve en février 1996.

Le dossier est ré-ouvert entre 1999 et 2000 et cette fois plusieurs témoins participent à un interrogatoire. Ces témoins identifient clairement 4 figures du banditisme français, 2 étant morts, il restent encore Mohamed Amimer et Patrick Musset. Un test ADN est à nouveau effectué et cette fois l’ADN va parler ! Les 2 individus sont donc identifiés.

Le jugement a lieu quelques années plus tard, le ministère public a requis 12 et 10 de réclusion criminelle pour les braqueurs. Depuis le début, ils nient les faits chacun de leur côté. Lais lorsque le jugement est rendu, les braqueurs et leurs proches s’inquiètent terriblement. Il faut dire que depuis tout ce temps, les 2 individus mènent une vie paisible et honnête. Le verdict tombe : ils sont condamnés à plusieurs années d’emprisonnement avec sursis. La joie éclate dans la salle. Ils vont pouvoir profiter de leurs enfants et petits-enfants. Outre les 5 années d’emprisonnement avec sursis, le juge ajoute une amende de 100 000 euros. Selon les policiers eux-mêmes, ces braqueurs avaient un code d’honneur, jamais de meurtre ou de violence.

Source : http://www.leparisien.fr/faits-divers/paris-condamnes-23-ans-apres-un-casse-ils-restent-libres-09-09-2017-7247100.php