Test ADN : c’est une mère qui a été séparée de son fils de 4 ans, une fois arrivés en Espagne clandestinement. Les autorités espagnoles ont refusé tout contact entre la mère et l’enfant.

Bahoumou Totopa, ivoirienne de 33 ans, confie son fils alors âgé de 3 ans à sa sœur. Elle a pour mission d’accompagner son enfant jusqu’en Espagne. Elle les rejoindra le mois prochain. Le fils et sa tante arrivent en Espagne, dans la ville de Melilla. La mère partira le mois suivant sur un canot pneumatique en direction des côtes espagnoles. Là, elle sera accueillie dans un centre pour migrants à Jérez de la Frontera, dans le sud ouest de l’Espagne. La mère et son fils se trouvent donc à des endroits éloignés géographiquement. Bahoumo Totopa demande alors à voir son fils, sa demande est refusée. Elle n’aura même pas droit à un coup de fil. La mère est inquiète, son fils n’a que 3 ans, il a besoin d’elle.

Les autorités espagnoles exigent un test ADN ou des documents prouvant sa maternité vis à vis de l’enfant Abdurrahmane. Elle ne peut fournir aucun document, elle n’en a aucun en sa possession. Elle accepte bien évidemment de se soumettre au test ADN. Mais la procédure est longue, beaucoup trop longue. La mère ne peut plus tenir sans voir son enfant, cette attente est insupportable. L’ONG Women’s Link, qui aide les femmes migrantes, prend contact avec cette maman et décide de l’aider en remontant son cas à la cour internationale des droits de l’homme. Celle-ci demande expressément à Madrid de prendre des mesures provisoires en attendant le résultat du test ADN.  Celui-ci s’est révélé positif et la maman ivoirienne a pu retrouver son fils après une séparation de 7 mois ! L’Espagne a déjà été rappelé à l’ordre plusieurs fois pour ce genre d’incident.

Source : http://www.parismatch.com/Actu/International/En-Espagne-une-Ivoirienne-retrouve-son-fils-apres-sept-mois-de-separation-1393448