Un test ADN permet de déterminer quels sont les patients qui pourraient bénéficier d’un nouveau traitement médicamenteux, ces personnes étant atteintes d’un cancer de la prostate à un stade avancé. Il s’agit, en fait, de suivre l’évolution de l’ADN tumoral via un test ADN. Sur cette base, le médecin pourra déterminer si le traitement fonctionne ou non, rapidement après la mise en place du traitement.
Les chercheurs de l’UK Institute of Cancer Research, du Royal Marsden NHS Foundation Trust, de l’Université du Michigan et du Peter MacCallum Cancer Centre ont procédé à un test ADN sur 50 patients. TOPARP-A est le nom de l’essai clinique portant sur un nouveau médicament appelé olaparib. L’étude porte sur le cancer de la prostate. Les chercheurs sont partis du postulat suivant : l’ADN tumoral circulant dans le sang serait susceptible de donner une indication de la réponse ou de la résistance au traitement.
Ce type de test ADN porte donc sur l’ADN circulant. En faisant régulièrement ce test ADN, on se rend compte de l’évolution positive ou négative de l’ADN circulant. S’il y a une baisse, le médecin est alors alerté sur la nécessité de changer le traitement médicamenteux. A l’inverse en cas de hausse, il s’agit d’une réponse positive au traitement, ce qui démontre que le traitement fonctionne sur le patient en question. Avec une telle anticipation, le gain de temps peut être considérable et primordial dans la lutte contre le cancer.
Ce test ADN offre une possibilité de personnaliser le traitement face au cancer de la prostate. Il est nécessaire d’effectuer ce suivi dès le démarrage du traitement. Une vraie progression dans le domaine de la recherche contre le cancer de la prostate. C’est le principe de biopsies liquides qui se révèle très prometteur : il va permettre de modifier considérablement les choses en termes de détection, de diagnostic, de suivi et de la personnalisation du traitement médicamenteux.