Test ADN : l’ensemble des tests ADN demandés par la juge d’instruction dans l’affaire du petit Grégory s’élèvent à plus de 670 000 euros. La Cour des Comptes critique la décision d’avoir ordonné ces tests.
Le petit Grégory est retrouvé mort dans la Vologne en 1984, cette affaire a fait la une des médias pendant des mois et des mois. 30 ans plus tard, elle fait encore parler d’elle. Pendant des années, les enquêteurs ont tenté de trouver le ou les coupables du meurtre du petit garçon mais en vain. Plusieurs équipes se sont penchées sur l’affaire mais le mystère triomphe à chaque fois. Peut être la complexité des relations dans la famille Villemin. Dans tous les cas, le coupable court toujours.
En 2012, la juge d’instruction décide de faire analyser tous les vêtements du petit garçon : chaussures, tshirt, pull…Tout sera passé au peigne fin, s’il y a un ADN dessus, les analyses génétiques le trouveront et il sera possible d’identifier le coupable avec certitude. Un laboratoire français agrée en matière de test ADN est sélectionné pour réaliser ces analyses. Son devis est élevé : 672300 euros mais la juge d’instruction accepte. Cette aurait été négociée pour être divisée de moitié au final.
Aujourd’hui cette décision est vivement critiquée car le montant est beaucoup trop élevé pour de l’argent public. De plus, le test ADN n’a rien donné, aucun ADN n’a été retrouvé, certains disent donc que tout argent a été dépensé pour rien. Mais si ces analyses n’avaient pas été faites, le doute serait encore présent. Le nécessaire a été fait par la juge d’instruction. Le dossier a été refermé mais sans avoir identifié le coupable. L’affaire du petit Grégory reste l’une des affaires contemporaines les plus complexes. Tous les tests ont été faits, pour le moment rien d’autre n’a été ordonné dans ce dossier.