Le test ADN effectué sur le principal suspect du meurtre de Didier M. a été négatif, le véritable meurtrier court toujours. A la clinique Fond’Roy, un nouveau patient est hospitalisé en octobre 2016 : il s’agit de Didier M. un homme de 38 ans qui a fait une violente crise de schizophrénie alors qu’il était en vacances avec ses parents, en Croatie. Une semaine après son admission dans le service des pathologies lourdes, il meurt étranglé. Un test ADN est alors fait sur un suspect.

Didier M. se rend dans sa chambre, dans cette aile de la clinique toutes les portes sont ouvertes. Une caméra filme mais n’enregistre pas. C’est un dimanche et le personnel est réduit. Un seul gardien s’occupe de la surveillance ce jour là. Entre 12h30 et 13h, une personne pénètre dans la chambre de Didier M. et le tue par étranglement. Le meurtrier repart comme il est arrivé, sans se faire remarquer. Aucun cri ni bruit suspect n’a été entendu. Lorsque le corps est retrouvé sans vie, c’est le choc.

Après une enquête, il s’avère que le meurtrier fait forcément partie des patients. Il y en a 14 en tout. Un individu sort du lot, il a été vu le matin même en pleine dispute avec Didier M. Un test ADN est effectué mais il se révèle négatif. L’enquête doit donc se poursuivre 9 mois après le drame. Ce qui rend les investigations complexes c’est l’état mental des patients atteints d’une pathologie lourde. Même si le suspect est retrouvé, il ne sera donc pas forcément condamné pour meurtre. Aujourd’hui, il est nécessaire d’étendre le test ADN sur le reste des patients. Les parents de la victime sont dans l’attente de ce test ADN généralisé à l’ensemble des patients présents le jour du meurtre. L’enquête se poursuit et le meurtrier devrait être identifié rapidement.

Source : http://www.dhnet.be/actu/faits/cluedo-a-la-clinique-fond-roy-594c0cb9cd70e30bb27a8bfd