Test ADN : 6260 crimes et délits ont pu être résolus grâce aux échanges internationaux d’ADN, sur les 3 dernières années. Selon les chiffres de l’Institut de Criminalistique et de Criminologie (INCC), il s’agit du nombre de crimes et délits en tout genre résolus grâce la base internationale de données ADN. On entend par crimes et délits en tout genre : vols, meurtres, affaires de mœurs…

Depuis 2014 seulement, la France communique les informations liées à l’ADN avec plusieurs pays voisins : Luxembourg, Allemagne et Pays Bas. En 3 ans, le partage d’informations a été un vrai succès : en effet, dans 17971 cas, il y a eu correspondance d’ADN. Cela signifie qu’un individu est connu par les services de police à l’étranger, ce qui a permis de recueillir son ADN. Lors de l’échange d’informations entre les deux pays, le test ADN se révèle positif, il s’agit donc du même individu testé.

Dans 6260 cas, le test ADN a même donné le nom d’une personne. Étant donné le succès de cet échange, la France va bientôt élargir le processus à un autre pays : la Suède. Selon le représentant de l’Institut de Criminalistique et de Criminologie, Bieke Vanhooydonck :  »Souvent, la même identité revient plusieurs fois à la surface, par exemple parce qu’un auteur a agi à différents endroits. Au total, le test avait donné un nom unique à 2 098 reprises fin 2016″.

La question d’une base de données ADN internationale se pose. Serait-elle envisageable ? Concrètement, combien de temps faudrait-il pour la mettre en pratique ? Face à un tel développement, les délinquants et meurtriers en tout genre n’ont qu’à bien se tenir ! Dans le même temps, pourquoi n’avoir pas pris l’initiative d’une base de données commune avant 2014 ? On est en droit de se dire que de nombreuses années ont été bêtement perdues, d’autant plus que l’ADN est utilisé par les services de polices depuis plusieurs décennies.

Source : https://www.rtbf.be/info/societe/detail_6-260-cas-crimes-et-delits-resolus-grace-aux-echanges-internationaux-d-adn?id=9718302