Test de paternité, les statistiques : 1/3 des hommes ne seraient pas les géniteurs de leurs enfants.

Le recours à un test de paternité est de plus en plus fréquent, un peu partout dans le monde. 30% des pères élèveraient des enfants qui ne sont pas les leurs ! On comprend mieux pourquoi de plus en plus d’hommes font appel à ce genre de pratique : doute sur la fidélité de leur femme, pas de ressemblance physique entre le père et son enfant…les raisons sont diverses et variées. Aujourd’hui, faire un test de paternité est devenu un jeu d’enfant, rien de plus simple. Un véritable phénomène de société dans les pays développés. En Australie, par exemple, l’idée d’un test de paternité automatique et obligatoire à la naissance a même circulé (en se passant bien entendu du consentement de la mère).

En France, il est interdit de faire un test de paternité, cela doit être contrôlé par la loi : c’est le juge qui ordonne d’avoir recours à ce type de test. Malgré la loi, les hommes désirant savoir s’ils sont les pères biologiques ne s’arrêtent pas à cela. En effet, de nombreux sites proposent la vente de ce produit. Il y a de plus en plus de sites sérieux et fiables. Ils travaillent avec des laboratoires étrangers, certains sont bons et d’autres sont mauvais. La technologie ayant évolué au fil des années, le prix est désormais très abordable : comptez une centaine d’euros pour un test de paternité. En quelques jours, vos résultats arrivent.

Légende urbaine ou non ? Son origine remonte à une conférence d’Eliott Philipp, l’un des fondateurs de la fécondation in vitro, datant de 1972. Lors de cette conférence, Philipp annonce que 30% des maris pourraient ne pas être les pères de leurs enfants. Il ajoute que cette proportion serait un minimum ! Aucune étude n’a prouvé ce chiffre. Pourtant cette statistique reste bien encrée dans les mémoires.

Source : http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1195747-30-des-peres-elevent-des-enfants-qui-ne-sont-pas-les-leurs-pourquoi-c-est-improbable.html