Le test ADN de dépistage pour la trisomie pourrait bientôt devenir accessible pour les femmes enceintes.
Lors du premier trimestre de grossesse, un dépistage pour la trisomie est réalisé : une échographie couplée d’une prise de sang permet de déceler des traces d’anomalies. Si ces examens se révèlent suspects (indice trisomie 21 supérieur à 1/250), on propose alors à la maman de faire une amniocentèse. Chaque année en France, on décèle 27 grossesses sur 10 000 dites à risque.
L’amniocentèse n’est pas anodine : l’opération consiste à insérer une aiguille dans le ventre de la maman pour pouvoir prélever du liquide amniotique. Le risque est de perforer la membrane et de provoquer une fausse couche. Une alternative sans risque s’offre désormais aux femmes enceintes : le test ADN de dépistage pour la trisomie. Ce test ADN s’effectue avec une prise de sang tout simplement. C’est donc rapide, indolore et surtout sans risque ni pour le bébé ni pour la mère. Il intervient après les examens du premier trimestre. Si le test ADN détecte une anomalie, l’amniocentèse sera tout de même réalisée. Mais pour toutes les femmes dont le test sera négatif, il n’y aura pas d’amniocentèse.
Seul bémol : son prix ! Il va falloir débourser près de 400 euros pour pouvoir faire ce test ADN. L’autorité publique indépendante HAS atteste que ce test de dépistage devrait être remboursé par la sécurité sociale. Il n’est clairement pas exploité à cause de son prix élevé. Toutes les femmes désireuses de réaliser ce test ADN devraient être en mesure de le faire.
Plusieurs acteurs du domaine de la santé ont entrepris des démarches d’informations auprès des femmes enceintes. La première étape est l’information. Dans un second temps, la question du prix se posera : est ce que le test ADN de dépistage pour la trisomie sera bientôt remboursé par la sécurité sociale ? La question est posée, nous le saurons probablement dans les années à venir.