Après un test de paternité, il poursuit sa femme fécondée par un autre donneur
C’est en Angleterre qu’un homme a eu la désagréable surprise de découvrir qu’il n’était pas le père de son enfant. En 2011, une dispute survient au sein du couple. La femme lance alors de plein fouet une révélation visant à déstabiliser son mari : il n’est pas le père du petit qu’ils élèvent. La révélation fait l’effet d’une bombe, d’autant que l’enfant est alors âgé de 5 ans lorsque les faits sont révélés. Autant dire qu’il est trop tard pour faire machine arrière. Cette déclaration est tellement troublante qu’elle en est difficilement croyable. C’est pourquoi le mari aura recours à un test de paternité, qui lui confirmera la nouvelle.
Il faut revenir plus de 10 ans en arrière pour mieux comprendre la teneur de cette histoire. Le couple s’est marié en 2002, et les choses ont suivi leur cours si bien qu’ils ont voulu avoir un enfant ensemble. C’est pourquoi en 2004, ils se sont rendus dans une clinique de Barcelone afin que soit pratiquée une fécondation in vitro. Jusqu’ici, tout se passe à peu près normalement puisque le mari donne un échantillon de ses gamètes avec lesquelles sa femme est inséminée. C’est quelques mois plus tard que les événements prennent une tournure ambiguë, puisque la femme revient une nouvelle fois au centre médical, mais accompagnée cette fois d’un ancien compagnon. Là, elle répète la même opération qu’avec son mari.
Ce dernier n’a apparemment pas bien pris la nouvelle, puisqu’il engage une action en justice contre sa femme et lui réclame 100 000£ à titre de réparations. Il invoque en effet la dissimulation de la filiation réelle de l’enfant par sa femme, qui lui porte un préjudice morale certain. L’épouse, elle, n’explique pas son geste clairement. En revanche, elle indique que selon elle, son mari était plus ou moins conscient qu’il n’était potentiellement pas le père de l’enfant. Cette version est potentiellement crédible, puisque son mari savait effectivement qu’elle s’est rendue une seconde fois à Barcelone en compagnie d’un ex-compagnon. Toutefois, son époux jure qu’il n’aurait jamais pensé à une substitution d’échantillons pour procéder à la fécondation in vitro. Sa femme elle, indique qu’elle a préféré ne pas savoir lequel des deux échantillons serait utilisé pour l’insémination. On peut toutefois en douter, puisque lors de la dispute de 2011 elle a clairement indiqué à son mari qu’il n’était pas le père de leur enfant, et le test de paternité a donné encore plus de poids à son propos ; c’est même ce qui a motivé l’action en justice menée contre elle. Sans grande surprise, cette confrontation a mené au divorce du couple, qui avec les résultats de ce test de paternité prend clairement une tournure contentieuse.