Décès de Prince : le test de paternité aura-t-il lieu pour les héritiers de dernière minute ?

 

Comme nous vous l’annoncions il y a quelques jours, le décès de Prince a pris une étonnante tournure de « paternity case », ou autrement dit, d’affaire relative au test de paternité. Tout est d’abord parti de la mort du chanteur à l’âge de 57 ans. Sa mort en elle même est éminemment polémique, car les résultats des analyses médico-légales n’ont pas encore été rendus. Tous se sont fendus d’un hommage, sauf Gene Simmons (le bassiste du groupe Kiss) qui a montré un certain mépris face à une mort qu’il impute à une probable overdose. Il s’est toutefois excusé peu après, admettant que le propos était exagéré.

Ce décès laisse plusieurs héritiers, dont deux que l’on ne soupçonnait pas. L’affaire prend tout de suite une tournure moins reluisante lorsque l’on sait la fortune que laisse le chanteur préféré de Minneapolis : on estime la valeur totale de ses biens à plus de 200 000 000. De plus, aucun testament n’a été retrouvé ou enregistré pour cette succession, ce qui signifie qu’il va falloir retrouver les héritiers selon le régime de succession légal. À ce prix, il ne serait pas étonnant qu’une tentative de se faire passer pour un héritier voie le jour. Depuis l’annonce de la mort de Prince, deux personne se sont ainsi ajoutées à la liste des héritiers connus de la star de la pop :

– Brianna Nelson : elle est la seule fille survivante de Duane Nelson, lui même demi-frère de Prince. Duane Nelson a assuré la sécurité de la star pendant quelques années, mais décédera en 2011. Sa fille, Brianna Nelson, vient alors réclamer les droits auxquels elle prétend.

– Carlin Williams : ce détenu âgé de 39 ans affirme aujourd’hui être un enfant non-reconnu du chanteur Prince, qui aurait eu une relation avec sa mère en 1976. Il serait issu de cette histoire, sans pour autant avoir compté parmi les enfants légitimes de Prince.

La chose étonnante aujourd’hui est que ces eux personnes refusent le test de paternité qu’on leur demande afin de prouver leur qualité d’héritiers. Aussi étrange que cela puisse paraître, ils considèrent tous deux avoir apporté suffisamment de preuves pour obtenir cette qualité sans plus de vérifications. Aussi, ils considèrent que s’ils subissaient un test de paternité au contraire des autres héritiers reconnus, cela signifierait que le mandataire de la succession de Prince a finalement toute latitude pour décider de qui peut être héritier ou non, et de qui doit apporter quelle preuve.